-
Par Akia le 5 Mai 2014 à 11:41
CHAQUE CLOCHETTE DE MUGUET EST UNE FÉE
Voici ces quelques brins de muguet ...
Délicatement cachés entre deux feuilles
Leurs délicieuses clochettes en habit de soirée
De satin blanc nacré
Au rose pâle irisé
Jolies Fleurs du printemps
Qui portent chance
A celui ou celle
Qui en recevra
Ou en offrira
C'est avec mon cœur
Que je vous offre ce bouquet parfumé
Aux clochettes argentées
Aux calices de pureté
Douces demoiselles des cieux
Aux fines ailes de verre
Où règnent les Anges
Où chaque clochette est une fée
Parée de perles de la rosée du matin
Quelques gouttes de pluie
Y glissent encore
Tout le long de leur corps
Finissant leur course en douceur
Pour si perdent avec bonheur
Dans leurs pans de robe verte plissés
Laissant émaner un doux parfum
Petites fées clochettes
Vous êtes un don du ciel
Et un cadeau de la nature
Beauté et finesse
Belles demoiselles des cieux
De par votre parfum
Vous êtes les messagères de l'Univers
Apportant sur votre passage éphémère
Bonheur et joie sur cette terre
En ce jour du premier Mai
Puisse ce bouquet de muguet
Vous porte Chance
Vous apporte l'Amour,
Santé et Amitié
Un Bonheur complet
De chaque jour
Tout au long de l'année
Jusqu'au prochain 1er Mai
© Copyrigt Martine LECORNU
2 commentaires
-
-
Par Akia le 5 Mai 2014 à 11:16
Et si ... ? Et si ...
Peut-être aurais-je été jadis
Un curé, vêtu en soutane,
Dans le merveilleux paradis,
D'un presbytère de campagne.
Pieux, mangeant et buvant sec,
Sous une glycine blanche,
Entre baptêmes et obsèques,
Ou après vêpres, le dimanche.
Des vieilles, branlant leur menton,
Avec un léger babillage,
Auraient approuvé mes sermons,
En hochant le chef d'un air sage.
Et dans mon coeur célibataire,
Un amour pour une morte aimée,
Aurait, sous la soutane austère,
Enseveli l'ardent secret.
J.A.
©copyrigth Jean-André.
votre commentaire
-
-
Par Akia le 5 Mai 2014 à 10:59
L'organiste à l'église
L'organiste à l'harmonium
Accompagne le choeur bêlant
Qui entonne, tonitruant,
Entre deux ou trois vobiscum.
Simple et douce, en sa robe sage,
Elle joue avec application,
Tous, on est rempli d'extase
À genoux, à l'Elévation.
Et quand son orgue, qui sanglote,
Commet parfois de fausses notes,
J'ose parfois imaginer
Que je caresse son jersey.
Car, elle est jeune, belle et grave.
Quand elle pianote avec onction
J'aimerais tourner les pages
Du cahier des partitions.
Plus tard, elle aura un mari,
Pas de chance que ce soit moi ;
J'aimerais être son ami,
Et un peu plus, autant ma foi.
Papa a dit qu'elle est bien faite,
Ce qui n'a pas plu à maman,
Moi, j'attends la prochaine fête,
Pour lui dire mon sentiment.
votre commentaire
-
Par Akia le 5 Mai 2014 à 10:50
à Alexandra
Depuis des jours, la pluie ruisselle
Sur les toitures de Bruxelles
Depuis des jours, le ciel est gris
Je vois que les gens sont aigris
Quand je prends un bus ou un tram,
La météo forme la trame
De toutes les conversations
Les dégâts des inondations
Sont pires que l’année passée
Mais pour moi, la simple pensée
Que je la verrai tout à l’heure
Suffit à remplir de chaleur
Tout mon cœur et tout mon esprit
L’amour est un soleil sans prix
Une seule hirondelle
Ne fait pas le printemps
C’est ce qu’on dit ; pourtant,
Un seul sourire d’elle
Me réjouit autant
Que trois mois de beau temps
La météo ne nous promet
Pas de meilleur temps avant mai
Les plus privilégiés s’exilent
Quelques semaines dans les îles,
Dans l’Afrique au climat torride
Ou dans le sud de la Floride
Les autres oublient les teintes grises
Comme ils peuvent ; certains se grisent
A coups de cocktails colorés
En rêvant de sables dorés
Mais de mon coté, tant que celle
Que j’aime vivra à Bruxelles,
Qu’on soit en décembre ou en mai,
Je ne la quitterai jamais
Une seule hirondelle
Ne fait pas le printemps
C’est ce qu’on dit ; pourtant,
Un seul sourire d’elle
Me réjouit autant
Que trois mois de beau temps
votre commentaire
-
Par Akia le 5 Mai 2014 à 08:39
Au secret de mon coeur
La clef tourne dans la serrure
Délivrant rêve et murmure,
Et tes lettres que je relis
Ont un goût de Paradis,
Laissant à mon coeur endeuillé
Ta voix comme adieu déchiré
Sur d'autres histoires disparues
D'un courrier qui n'arrive plus
Vieux papiers jaunis par le temps,
Ruban froissé qui n'est plus blanc
Avec son satin blanc cassé,
Un souvenir enrubanné
Ta vie reste dans ce coffret,
A mon oreille, tout discret,
J'entends ton amour murmuré
Et ton accent non oublié
Une rose rouge douceur,
Couleur effacée, à l'odeur
Suave, pétales froissés
Entre deux vieux mouchoirs brodés,
Plié, déplié, replié,
Lu comme un trésor parfumé,
j'ouvre les mots de ton poème
Où les ans gardent les je t'aime
@copyright Claudine,
votre commentaire
-
Par Akia le 3 Mai 2014 à 12:30
TU ES ANGE
De la pluie
Quand je pleure
Ange volant
Quand je regarde les oiseaux
Ange papillon
Quand ma vie est arc-en-ciel
Ange douceur
Quand je rayonne
Ange vent
Quand la vie se bouscule
Ange lumière
Quand je vois au loin
Ange sagesse
Quand tu me consoles
Ange chéri
Quand j'ai le sourire
@copyright Théma
1 commentaire